Koter oui, mais pas avec n’importe qui !

23 avr. 2019 / Juliette Mathieu

Avril vient d’arriver et qui dit avril dit... Recherche d’un nouveau kot. Tu pensais que j’allais parler des examens ? Et bah non. Je préfère te parler des colocs. Parce vous savez, moi je ne crois pas qu’il y ait de bonne ou de mauvaise colocation. Moi si je devais résumer ma vie en coloc aujourd’hui pour vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres, des gens qui m’ont tendu la main. J’ai rencontré ma coloc dans le local de l’AEES un jour par hasard. J’étais une jeune et fringante bac 1 heureuse de vivre et rêvant de guindailler comme seul Liège le permet, mais je n’avais pas de kot. J’ai donc demandé à tout hasard si personne ne cherchait une coloc, et quelqu’un m’a répondu que si. Le hasard fait quand même bien les choses non ? Et c’est assez curieux de se dire que les rencontres, les hasards forgent une destinée. Deux jours plus tard j’emménageais dans une coloc de 4. La première année fut assez fun. La deuxième un peu moins. L’ambiance est devenue plutôt tendue. Raison pour laquelle je voudrais déménager. Mais attention, je ne veux pas vivre avec n’importe qui/quoi. En effet il existe deux types de colocs, les bons et les mauvais. Et dans chaque type, il existe encore pleins de gens différents.

Les mauvais colocs

  • Taspas ? : Le coloc t’as pas, comme son nom l’indique, a toujours besoin de quelque chose. Au fil du temps, il  aura de moins en moins de scrupules à vous prendre vos affaires.
     
  • TuSauraisPas ? : Plus ou moins équivalent au « Taspas ?», ce type d’individu n’aura pas besoin de vos affaires, mais de vous. Vous serez donc, son déménageur, plombier, électricien (vous êtes en ingé donc beaucoup plus qualifié que lui pour changer une ampoule) etc etc. Finalement il ira même parfois jusqu’à vous laisser de petits mots doux avec les tâches qu’il faut faire.
     
  • Le radin : il ne paye jamais rien dans la coloc. Très suspicieux, il ne laisse presque rien dans les communs. Il reprendra même, dans les cas les plus extrêmes, son rouleau de pq après être passé aux toilettes. De plus, il ne reste souvent enfermé dans sa chambre et refuse de socialiser.
     
  • Le bavard mythomane : il est sans arrêt à la recherche d’attention et a toujours de nouvelles histoires à raconter, toutes plus folles les unes que les autres. Ses bavarderies t’amuseront sûrement les premières semaines, mais tu en auras vite plus qu’assez de l’entendre parler sans arrêt.
     
  • Le/ la crado. Toujours à laisser de la vaisselle sale dans l’évier, à laisser du dentifrice dans l’évier, à faire exploser sa sauce bolo dans le micro-ondes…. Mais jamais là pour nettoyer.
     
  • Le/ la maniaque : Ce coloc est l’opposé du la crado. Il s’énervera à chaque fois que vous oublierez quoi que ce soit (qu’on se le dise, qui n’a jamais laissé traîner une casserole ? Pas lui en tout cas) et passera toujours l’aspi pendant votre sieste.
     
  • Benjamin : parce qu’il sera toujours préjent. Que vous reveniez en plein aprèm ou tard la nuit, il sera toujours là. Ce type de coloc n’est pas fondamentalement dérangeant, mais ça fait peur de toujours savoir qu’il est toujours là.
     
  • Le bruyant : tout est dans le nom, il passe sa vie à faire du bruit, que ce soit en massacrant un morceau à la guitare électrique, ou en passant l’aspirateur à des heures pas possibles, ou encore en recevant des « amis » divers et variés.
     
  • Le nymphomane (pour être poli). Il est le créateur du coup d’un soir, et tu ne passeras donc jamais une nuit tranquille. Puis quand tu lui fais des avances, il te dira que ça n’arrivera jamais parce que ça rendrait l’ambiance bizarre au kot. (Bravo, tu es officiellement dans la « coloczone »).
     
  • Le frileux : il surchauffera l’appart été comme hiver et fera exploser votre facture.

Le bon coloc

Tout coloc qui ne t’emprunte pas non-stop pleins de trucs, qui est capable de changer une ampoule, qui est un tant soit peu sociable, qui accepte de participer aux frais communs, qui fait ses tâches ménagères et sa vaisselle sans pour autant être ultra maniaque, qui n’est pas sans arrêt au kot, qui ne passe pas sa vie à faire du bruit, qui ne claque pas tout le temps les portes, qui n’a pas besoin d’un climat tropical au quotidien et qui n’a pas une vie sexuelle ultra remplie est considéré comme un bon coloc.

 

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