Pourquoi les secondaires me manquent (ou pas)

23 avr. 2017 /

La session de juin arrive à grands pas et en même temps je repense avec un mélange de nostalgie et de désaffection aux tendres et douces années de l’école secondaire.

D’une part on aimerait tellement y retourner :

  • C’était easy par rapport à l’université ! (On parle ici d’études universitaires difficiles évidemment. Tu penses certainement à ingénieur civil, sciences informatiques, physique… Et tu es déjà en train de te foutre de la gueule des psychos, commu… Tu as raison.) Je suis pas venue ici pour souffrir, ok ? Le pire à accepter c’est que la méthode du « j’y vais au talent » ne fonctionne plus. Et c’est certainement parce que tu y croyais encore que tu t’es royalement planté en janvier, sombre merde de première année.
  • Il n’y avait pas de blocus, tu pouvais profiter de tes vacances sans devoir bosser comme un acharné pour rattraper tout le retard accumulé dans tes cours. Ou dans tes séries, c’est selon. D’ailleurs tu as certainement pu ajouter à la liste inexhaustible des joies du blocus ce sentiment de culpabilité lié à ta procrastination abyssale durant toute la bloque. C’est sûrement aussi pour ça que tu t’es planté en janvier, double sombre merde.
  • Les cours duraient beaucoup moins longtemps. En théorie 50 min ; en pratique, jamais plus de 35 min. Maintenant tu pries jusqu’à la dernière minute pour que les profs fassent une pause. Le quart d’heure académique ? Il existe, mais dans l’autre sens : tu sais, ce genre de prof qui est déjà dans l’amphi 15 min à l’avance pour se préparer Et qui, à 8h29 59’’, Jamais plus tard, coMmence le cours D’un seul coup ! 
  • On avait plein de temps libre. L’école était simplement une activité marginale dans notre gaie vie comblée par le sport, les mouvements de jeunesse, la tv, les jeux vidéo, les séries, 8h de sommeil, et toute autre activité clichée qui fait le bonheur d’un ado.
  • On a fait des voyages qui nous ont laissé des souvenirs impérissables, surtout le voyage rhéto. Nostalgie amplifiée d’autant plus qu’en avril, ces connards de rhétos sont tous partis en voyage et se sont fait un plaisir de nous narguer en envoyant des snaps de leur pizza et de leurs mojitos avec une vue magnifique sur la mer. Cordialement, on vous emmerde.

 

D’autre part on est bien content que ça soit fini :

  • 90% des cours étaient nuls, mal donnés, inintéressants. Alors que maintenant… ah ben non c’est toujours de la merde. Je rigooole, on n’a plus religion, c’est déjà ça. Enfin, il existe un équivalent en première qui s’appelle communication graphique. 
  • Si toi aussi t’en pouvais plus de voir les mêmes têtes casse-couilles tous les jours depuis 6 ans, l’unif t’as apporté une bouffée d’air frais et t’as permis de rencontrer plein de nouvelles personnes ! Au lieu d’avoir 30 fdp dans ta classe, maintenant tu en as 300, trop cool !
  • Ta présence au cours n’est désormais plus obligatoire ! Tu peux arriver plus tard ou ne jamais arriver du tout sans devoir te justifier avec un faux certificat médical ou un mot de ta maman. Ceci dit, si par hasard ton objectif est de réussir ton année, il est vivement recommandé d’assister régulièrement au cours, de relire tous les soirs la matière du jour dans le silence du cabinet de travail, de manger cinq fruits et légumes par jour, de ne pas fumer, de ne pas boire et d’aller dormir à 21h. (Petite dédicace à notre cher P. Lecomte que tu auras reconnue.)
  • Trêve de plaisanterie, je vais quand même citer un réel point positif de l’université qui fait l’unanimité auprès de la population estudiantine : la bouffe !

 

Bon, je l’admets, les arguments en faveur de l’université ne sont pas des plus pertinents. On l’aura compris : c’était mieux avant. Or tu as choisi de faire l’université et tu en as pour au moins 5 ans de souffrance. Certainement plus. Mais bon, il faut se dire que c’est le prix à payer pour devenir ce que tu as toujours rêvé de devenir plus tard : un ingénieur de qualité, compétent et heureux (et riche).

Courage donc pour toutes ces belles années d’études et tous ces examens à venir. Work hard and keep on rocking ! (Le fameux conseil très rock’n’roll que nous donnait Donnet.)

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