Nous avons demandé aux membres actifs de l'AEES de répondre à un petit formulaire qui disait :
"Décrivez (avec les détails nécessaires) les pires choses qui vous soient arrivées en drague, au lit ou autre."
Je me suis chargé de récolter les réponses, il n'y en a pas énormément par rapport au nombre total de membres du cercle alors que ce questionnaire était anonyme. (Bon, je ne vais pas me plaindre, c'est pas comme si j'avais demandé à la CdC, l'article se serait arrêté là...) Bref, voici ces quelques anecdotes cocasses :
- Être avec ma copine, dans mon kot. Longue nuit d'ébats sexuels, interrompus par la voisine germanophone tapant sur le mur et criant en allemand de manière relativement agressive... Coupe-envie garanti!
- Début d'une relation, balade romantique dans un parc. On s'assied dans l'herbe pour parler un peu, puis il m'allonge pour effectuer 7 minutes d'inspection dentaire dans ma bouche avec sa langue. Petit à petit, ça commence à sentir mauvais. Oui, j'étais allongée dans une des nombreuses merdes de chien qui garnissent nos parcs urbains. J'ai fini ma journée en top, au mois de novembre.
- J'ai glissé sur du foutre qui était tombé à terre pendant que madame passait du lit à la douche. Depuis ce temps, je ne passe plus une nuit sans mon essuie-sexe à porter de bite.
- Du tabasco sur les lèvres pour faire un cunni ... ça refroidit l'ambiance bizarrement. (On lui avait dit de pimenter un peu sa vie de couple...
- Lors d'une soirée chez un ami, je m'éclipse en compagnie d'une demoiselle dans une pièce de la maison. La chaleur monte, on passe quelques étapes pour ne pas s'éclipser trop longtemps, madame est assise sur le bord de l'évier, mais quelque chose cloche, la pénétration n'est pas idéale et lors d'un mouvement plus "fort" que les autres, nous entendons comme un claquement, comme une capote qui éclate, ou un claquement de doigt, ou encore un élastique qui lâche. Oui. Tu l'as compris. Je sais que les hommes qui lisent ceci sont déjà entrain de souffrir mentalement. Bref, je viens de me casser le frein. Je me retire donc, la verge ensanglantée. Conclusion: petite visite aux urgence vers 2h du matin, pommade désinfectante pendant 2 semaines, abstinence totale pendant plus d'un mois et reprise tout en douceur car l'engin reste fragile un petit temps. Pour vous rassurer un peu, la douleur était supportable dans mon cas, je m'attendais vraiment à pire (par contre le sang, une vraie scène de crime). De plus, je n'ai plus vraiment de séquelles et mon zizi est de nouveau full power au lit. Ce n'est plus qu'une cicatrice de guerre qui me rappelle ce que nous avons parcouru mon pénis et moi.
- J'ai cassé le frein de mon mec, se référer à l'anecdote ci-dessus.
- En train de faire ma petite affaire au chapi (dans les cathy cabines oui oui), ma partenaire et moi décidons de changer de position... ou plutôt d'orifice. Malheureusement, la manœuvre ayant soulevé le loquet de la porte, une fille pressée de se soulager ouvre la porte en grand. L'alcool n'aidant pas, mon seul réflexe sur le moment a été de dire "meeeerde" en la regardant bêtement...
- Ramener la rédac chef de l'ingénu et se prendre un gros stop, snif.
Comme tu peux le voir, nous avons de sacrés champions ici. Une chose est sûre, c'est que le ridicule ne tue pas. (À la limite, la glissade sur sécrétion aurait pu mal finir mais il s'en sort indemne.) Et si par hasard, tu t'es retrouvé toi aussi dans une des situations précédentes, sache que tu n'es désormais plus seul et qu'il faut savoir dédramatiser un peu pour rire plus tard de ces petits moments gênants.
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